Philippe de Poulpiquet
Après des études cinématographiques à Paris, Philippe de Poulpiquet effectue en 1994 son service national en coopération au Cameroun et profite de sa présence sur le continent africain pour proposer des reportages à la presse magazine. Après la réalisation de deux documentaires (« stop dancing » sur le peuple San du Kalahari » et « Mbôko » sur les enfants des rues de Douala »), il se spécialise peu à peu dans la photographie de reportage.
En 2000, il débute une collaboration avec le quotidien Le Parisien / Aujourd’hui en France en tant que photojournaliste. En 2010, il y est nommé Grand Reporter.
Depuis le début des années 2000, Philippe de Poulpiquet a couvert les principaux conflits en Afrique et Moyen-Orient pour la rédaction du Parisien / Aujourd’hui en France. En parallèle, il s’essaie à mettre à distance son sujet de prédilection, la guerre, en posant sur elle un regard à hauteur d’homme, notamment à travers des travaux personnels et ses séries sur les soldats blessés d’Afghanistan (« Afghanistan, la guerre d’après ») ou sur les vétérans de l’Institution Nationale des Invalides (« Invalides : mémoires de guerre »). Son travail fait partie des collections du Musée de l’Armée à Paris.